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Rien de nouveau sous le soleil d'Odessa, ville gangster !

Une composante de son charme...

Par Par Benoît Vitkine du journal  Le Monde , le 22 mars 2019

Dans cette ville ukrainienne gangrenée par la violence et la corruption, le maire et son clan représentent pourtant tout ce que la révolution de 2014 voulait liquider.

Se pourrait-il que ces rangées de babouchkas permanentées constituent le dernier rempart contre la chute du maire d’Odessa, le redoutable Guennadi Troukhanov ? A chacune de ses convocations au tribunal du district de Malinovski, les vieilles femmes surgissent en essaim pour occuper les bancs de la petite salle d’audience, empêchant ainsi l’accès aux journalistes et activistes locaux identifiés comme leurs ennemis.

« Odessa n’a jamais eu de meilleur maire, sussure Marina Ivanovna, 71 ans, lors d’une interruption de séance. Lorsque ma sœur est tombée malade, la mairie a même envoyé un taxi pour récupérer les documents dont elle avait besoin. » Une autre interrompt la conversation : « C’est maintenant ! », glisse-t-elle, entraînant les grands-mères dans son sillage.

« On ne les a jamais prises la main dans le sac, mais c’est le moment où elles reçoivent leur paye pour la journée, assure alors Tatiana Guerassimova, une activiste locale qui assiste vaillamment à l’intégralité des audiencesIl y a quelques semaines, c’était pire : on devait faire face à des jeunes gars musclés. Avec les vieilles, on arrive au moins à jouer des coudes pour s’asseoir. Sinon c’est long, huit heures debout ! »

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